En selle !
Samedi, grand jour, je suis monté sur son dos pour la première fois.
Vendredi, je lui avais mis la selle, le filet et le licol. On était parti faire un tour. Owen était un peu frustré car c'était sans doute la première fois qu'il broutait avec un mors dans la bouche. Le pauvre !
...
Samedi, j'étais décidé à essayer de le monter. Il avait été un peu monté à l'élevage où je l'ai acheté, donc, je ne m'en faisais pas trop. Je le prépare et décide d'aller le tester dans son paddock.
Quand je me suis mise à sautiller comme une débile pour monter, le pauvre Owen a pris peur... Il s'écartait de moi, mort de trouille. "Mais qu'est-ce qu'elle me veut celle-là !?" J'étais embêtée, je ne voulais pas le laisser là-dessus, mais ne voulais pas insister non plus, voyant que ça ne marcherait pas. Je l'ai donc emmené en ballade pour qu'il se détende.
Ensuite, dans son box, j'ai sautillé à côté de lui pour le désensibiliser. Je devais avoir l'air maline, tiens... Au bout d'un moment, il ne sursautait plus. J'ai pris ma malle de pansage, suis montée dessus en rassurant Owen ("Aaaah ! Elle grandit d'un coup !"). Je me suis appuyée sur la selle jusqu'à ce qu'il se relâche. Il s'est détendu progressivement. Je le caressais, lui parlais. Quand j'ai vu que ça allait, j'ai mis mon pied dans l'étrier. Je me suis appuyée dessus, doucement au début, puis plus franchement.
Ca ne l'a pas inquiété. Je me suis mise de tout mon poids sur l'étrier, nickel, il ne bouge pas. Par contre, la selle tourne...
Bon, je descends, ressangle. Je recommence. Je me pose en travers de la selle, genre sac à patates. Tout va bien. Il se tourne juste pour me renifler les jambes. Bon, on continue.
Je redescends, met le pied à l'étrier, glisse doucement ma jambe par-dessus la selle et m'assieds. Je reste penchée sur son encolure et lui gratouille l'encolure. Lorsqu'il se décrispe, je me redresse doucement. C'est gagné. Je redescend et le laisse là-dessus.
Le lendemain, je recommence, mais au pré. Owen se souvient de la veille et fait quelques écarts. Je sautille à côté de lui ("Aaah, on refait comme, hier, d'accord.") et il se calme. Je reprends
tout le processus, tout se passe bien. Je me remets un nouvelle fois en selle. Yes !
La proprio de la pension (Béa) arrive. Elle devait me donner un coup de main et me trouve déjà à cheval. J'essaie de faire avancer Owen de quelques pas. Petite pression des jambes. Il se crispe et se tend complètement. Bon, je n'insiste pas, j'attends qu'il se calme. Je réessaie, non, ça ne passe pas. Béa encourage Owen à la suivre. Il hésite et avance. Quelques pas, arrêt. Béa l'appelle à nouveau, il la suit plus franchement. Je suis heureuse. J'essaie de ne pas trop remuer pour éviter de le perturber. Il s'arrête à nouveau et je réussis à le faire avancer seule. Lorsqu'il s'arrête à nouveau, je bouge un peu les jambes d'avant en arrière. Il sursaute puis se calme. Je fais même un peu de pédalo !
Je descends et félicite mon gentil cheval.
Je me rends compte qu'il a un peu peur des rênes. Il faut que je l'habitue à leur contact et à leur mouvement.
On part en ballade à pied pour se détendre complètement après toutes ses émotions.
Mon homme nous a filmé ce jour-là, d'où la video qui suit. Dommage que l'on ne me voit pas à cheval, mais la pluie est arrivée et il a préféré arêter de filmer.
Vendredi, je lui avais mis la selle, le filet et le licol. On était parti faire un tour. Owen était un peu frustré car c'était sans doute la première fois qu'il broutait avec un mors dans la bouche. Le pauvre !
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Samedi, j'étais décidé à essayer de le monter. Il avait été un peu monté à l'élevage où je l'ai acheté, donc, je ne m'en faisais pas trop. Je le prépare et décide d'aller le tester dans son paddock.
Quand je me suis mise à sautiller comme une débile pour monter, le pauvre Owen a pris peur... Il s'écartait de moi, mort de trouille. "Mais qu'est-ce qu'elle me veut celle-là !?" J'étais embêtée, je ne voulais pas le laisser là-dessus, mais ne voulais pas insister non plus, voyant que ça ne marcherait pas. Je l'ai donc emmené en ballade pour qu'il se détende.
Ensuite, dans son box, j'ai sautillé à côté de lui pour le désensibiliser. Je devais avoir l'air maline, tiens... Au bout d'un moment, il ne sursautait plus. J'ai pris ma malle de pansage, suis montée dessus en rassurant Owen ("Aaaah ! Elle grandit d'un coup !"). Je me suis appuyée sur la selle jusqu'à ce qu'il se relâche. Il s'est détendu progressivement. Je le caressais, lui parlais. Quand j'ai vu que ça allait, j'ai mis mon pied dans l'étrier. Je me suis appuyée dessus, doucement au début, puis plus franchement.
Ca ne l'a pas inquiété. Je me suis mise de tout mon poids sur l'étrier, nickel, il ne bouge pas. Par contre, la selle tourne...
Bon, je descends, ressangle. Je recommence. Je me pose en travers de la selle, genre sac à patates. Tout va bien. Il se tourne juste pour me renifler les jambes. Bon, on continue.
Je redescends, met le pied à l'étrier, glisse doucement ma jambe par-dessus la selle et m'assieds. Je reste penchée sur son encolure et lui gratouille l'encolure. Lorsqu'il se décrispe, je me redresse doucement. C'est gagné. Je redescend et le laisse là-dessus.
Le lendemain, je recommence, mais au pré. Owen se souvient de la veille et fait quelques écarts. Je sautille à côté de lui ("Aaah, on refait comme, hier, d'accord.") et il se calme. Je reprends
tout le processus, tout se passe bien. Je me remets un nouvelle fois en selle. Yes !
La proprio de la pension (Béa) arrive. Elle devait me donner un coup de main et me trouve déjà à cheval. J'essaie de faire avancer Owen de quelques pas. Petite pression des jambes. Il se crispe et se tend complètement. Bon, je n'insiste pas, j'attends qu'il se calme. Je réessaie, non, ça ne passe pas. Béa encourage Owen à la suivre. Il hésite et avance. Quelques pas, arrêt. Béa l'appelle à nouveau, il la suit plus franchement. Je suis heureuse. J'essaie de ne pas trop remuer pour éviter de le perturber. Il s'arrête à nouveau et je réussis à le faire avancer seule. Lorsqu'il s'arrête à nouveau, je bouge un peu les jambes d'avant en arrière. Il sursaute puis se calme. Je fais même un peu de pédalo !
Je descends et félicite mon gentil cheval.
Je me rends compte qu'il a un peu peur des rênes. Il faut que je l'habitue à leur contact et à leur mouvement.
On part en ballade à pied pour se détendre complètement après toutes ses émotions.
Mon homme nous a filmé ce jour-là, d'où la video qui suit. Dommage que l'on ne me voit pas à cheval, mais la pluie est arrivée et il a préféré arêter de filmer.