Je suis une cavalière "différente"...
L’air de rien, avec mon casque vissé sur les oreilles et mon jodhpur, j’arrive toujours à me faire remarquer au sein de la communauté cavalière... Et je ne parle même pas d’Owen. :p
Tout ça à cause de l’absence de deux éléments dans ma panoplie : un arçon dans ma selle et des fers aux pieds de mon cheval.
Pour la selle, ce n’est pas un choix particulier, ni un esprit fanatique anti-arçon, plutôt le résultat de ma situation du moment. J’avais une jument arabe en demi-pension. Je m’étais fait peur avec sa selle (qui a tourné au galop dans un virage et m’a entraînée vers le sol... :( ) et j’ai commencé à me renseigner sur les différentes selles qu’il y avait sur le marché... Je tombais, par hasard, sur les selles sans arçons et comme je suis curieuse et ouverte d’esprit, je me suis renseignée...
La première chose qui m’a incitée à en avoir une, était de trouver une selle pour un cheval ”rond” et sans garrot. La jument que je montais, bien que pur-sang arabe, était ”ronde comme un tonneau”. Le cheval que je projetais d’avoir était un Irish Cob, donc bien rond aussi.
La seconde était l’adaptabilité. Comme ces selles ne sont pas rigides, elles épousent la forme du cheval et répartissent correctement le poids sur le dos du cheval. Ce qui permet de la mettre à des chevaux de morphologies différentes. C’était un bon point puisque je n’avais pas encore mon propre cheval.
La troisième : je suis tombée sur une petite annonce : selle sans arçon bleue d’occasion, toute équipée. Aaaaaaargh !! J’ai craqué... :p
Je dois dire qu’au début j’étais sceptique en recevant la selle. Ouais... C’est censé ne pas toucher la colonne vertébrale, ça ?! Et puis, j’ai bien examiné le tapis. Ah oui, il y a des panneaux de mousse dense sous le mouton synthétique. Je l’ai posé sur le dos de la jument et en effet, rien ne touche la colonne vertébrale. Je suis monté en selle. Un vrai fauteuil !!! En plus, on se sent proche du cheval.
Depuis, pas de souci et je l’ai définitivement adoptée.
Pour les fers, ou plutôt l’absence de fers, j’étais tombée sur des articles sur le sujet ”pieds nus”, en me renseignant sur les selles sans arçon. J’avais un peu regardé, vaguement intéressée, mais ça n’a pas éveiller plus que ça mon intérêt.
J’avais déjà vu plein de chevaux ferrés seulement aux antérieurs ou des poneys au pré sans fers. Donc, rien de bien neuf pour moi.
Et puis, Owen est arrivé avec ses pieds sans fers. Du coup, je me suis replongée dans le sujet et j’ai décidée d’attendre de voir comment ça évoluait, plutôt que de ferrer tout de suite ses antérieurs.
J’ai demandé à un maréchal-ferrant de lui faire un parage, comme ses pieds étaient longs et évasés. Sur le coup j’étais ravie, mais avec le recul, je m’en suis mordue les doigts. Le pied d’Owen avait été paré pour recevoir un fer... Ses fourchettes avaient été taillées alors qu’elles étaient belles avant.
Dégoûtée, j’ai remonté mes manches et je me suis mise au travail. Au début je râpais simplement les éclats de corne pour faire un "mustang-roll". Puis, au fil des lectures, je m’enhardissais à raccourcir les talons et supprimer les évasements.
Jamais Owen n’a eu de difficultés à marcher depuis que je l’ai. J’ai toujours paré très progressivement. Pas de changement brusque, pour une transition douce et sans douleur.
Aujourd’hui, j’essaie de le sortir le plus possible sur bitume et cailloux. Le bitume, je trouve ça génial, c’est très abrasif, et ça stimule bien la pousse de la corne j’ai l’impression. Les sabots postérieurs d’Owen sont assez bien, concaves et sans évasements. Ses sabots antérieurs, demandent encore un peu de travail. Ils ont encore des évasements et je pense de plus en plus à tailler les fourchettes (je n’y ai pas touchées pour l’instant). En fait, je veux seulement enlever les morceaux de corne qui s’en détachent.
Bref, encore du travail !! Mais, pour l’instant, bilan positif ! Les fers, on oublie !
Tout ça à cause de l’absence de deux éléments dans ma panoplie : un arçon dans ma selle et des fers aux pieds de mon cheval.
Pour la selle, ce n’est pas un choix particulier, ni un esprit fanatique anti-arçon, plutôt le résultat de ma situation du moment. J’avais une jument arabe en demi-pension. Je m’étais fait peur avec sa selle (qui a tourné au galop dans un virage et m’a entraînée vers le sol... :( ) et j’ai commencé à me renseigner sur les différentes selles qu’il y avait sur le marché... Je tombais, par hasard, sur les selles sans arçons et comme je suis curieuse et ouverte d’esprit, je me suis renseignée...
La première chose qui m’a incitée à en avoir une, était de trouver une selle pour un cheval ”rond” et sans garrot. La jument que je montais, bien que pur-sang arabe, était ”ronde comme un tonneau”. Le cheval que je projetais d’avoir était un Irish Cob, donc bien rond aussi.
La seconde était l’adaptabilité. Comme ces selles ne sont pas rigides, elles épousent la forme du cheval et répartissent correctement le poids sur le dos du cheval. Ce qui permet de la mettre à des chevaux de morphologies différentes. C’était un bon point puisque je n’avais pas encore mon propre cheval.
La troisième : je suis tombée sur une petite annonce : selle sans arçon bleue d’occasion, toute équipée. Aaaaaaargh !! J’ai craqué... :p
Je dois dire qu’au début j’étais sceptique en recevant la selle. Ouais... C’est censé ne pas toucher la colonne vertébrale, ça ?! Et puis, j’ai bien examiné le tapis. Ah oui, il y a des panneaux de mousse dense sous le mouton synthétique. Je l’ai posé sur le dos de la jument et en effet, rien ne touche la colonne vertébrale. Je suis monté en selle. Un vrai fauteuil !!! En plus, on se sent proche du cheval.
Depuis, pas de souci et je l’ai définitivement adoptée.
Pour les fers, ou plutôt l’absence de fers, j’étais tombée sur des articles sur le sujet ”pieds nus”, en me renseignant sur les selles sans arçon. J’avais un peu regardé, vaguement intéressée, mais ça n’a pas éveiller plus que ça mon intérêt.
J’avais déjà vu plein de chevaux ferrés seulement aux antérieurs ou des poneys au pré sans fers. Donc, rien de bien neuf pour moi.
Et puis, Owen est arrivé avec ses pieds sans fers. Du coup, je me suis replongée dans le sujet et j’ai décidée d’attendre de voir comment ça évoluait, plutôt que de ferrer tout de suite ses antérieurs.
J’ai demandé à un maréchal-ferrant de lui faire un parage, comme ses pieds étaient longs et évasés. Sur le coup j’étais ravie, mais avec le recul, je m’en suis mordue les doigts. Le pied d’Owen avait été paré pour recevoir un fer... Ses fourchettes avaient été taillées alors qu’elles étaient belles avant.
Dégoûtée, j’ai remonté mes manches et je me suis mise au travail. Au début je râpais simplement les éclats de corne pour faire un "mustang-roll". Puis, au fil des lectures, je m’enhardissais à raccourcir les talons et supprimer les évasements.
Jamais Owen n’a eu de difficultés à marcher depuis que je l’ai. J’ai toujours paré très progressivement. Pas de changement brusque, pour une transition douce et sans douleur.
Aujourd’hui, j’essaie de le sortir le plus possible sur bitume et cailloux. Le bitume, je trouve ça génial, c’est très abrasif, et ça stimule bien la pousse de la corne j’ai l’impression. Les sabots postérieurs d’Owen sont assez bien, concaves et sans évasements. Ses sabots antérieurs, demandent encore un peu de travail. Ils ont encore des évasements et je pense de plus en plus à tailler les fourchettes (je n’y ai pas touchées pour l’instant). En fait, je veux seulement enlever les morceaux de corne qui s’en détachent.
Bref, encore du travail !! Mais, pour l’instant, bilan positif ! Les fers, on oublie !